On ignore la date de construction du mas mais c’est très certainement une des plus ancienne bâtisse du village. La partie sur la place de l’église, date sans doute du temps des extensions de l’église. Entre 1500 et 1600. A l’époque on insère des petits bouts de briques dans le mortier entre les pierres. C’est devenu le gite « La Bergerie ». En fait cette partie du mas abritait la paille pour nourrir les bêtes.
La maison à été édifiée, à cheval, sur et un gros rocher en granit. C’est pourquoi, d’un côté elle n’a qu’un étage et l’on est de plain pied avec la place de l’église et de l’autre elle comporte 3 étages. Dans le gîte « La Grotte » l’on voit les énormes rochers qui soutiennent l’ensemble de la bâtisse.
La famille Abadie
Au 19ème siècle l’édifice appartient à la famille Abadie. Marie-Louise et Romain Abadie. Agriculteurs, ils travaillent les vignes, élèvent des chèvres et gèrent un café-épicerie. Le gîte « Café Abadie » a été baptisé ainsi en mémoire de cette activité. A cela s’ajoute une autre activité. En effet Romain Abadie a un frère maréchal-ferrant. Il s’installe sa forge dans la partie basse de la maison, là où se trouve actuellement le gîte « La Forge ».
Ils ont plusieurs enfants dont Aurélie Abadie. Aurélie aura avec son époux André Rieux, une fille : Jocelyne Rieux. Celle-ci a été élevée, à Felluns, par sa grand-mère jusqu’à l’âge de 9 ans. Elle a évoqué pour moi cette grand-mère courage qui après le décès de son mari à dû assumer seule toutes les rudes tâches de la vie à la campagne. C’est sans doute le personnage clé de la maison, son âme, celle qui à permis que les murs continuent de résonner du choc du marteau sur l’enclume, du bêlement des chèvres, des rires et du tintement des verres du café.
Malheureusemen Jocelyne est décédée en 2018. Toutes mes condoléances à sa famille. Je remercie son fils pour le prêt des photos de leurs albums de famille.